Le Mirage 2000D avion biplace a fait son premier vol le 12/02/1991. En fait il s'agissait de l'ex 2000N 01 transformé. Sa mission est la pénétration et l'attaque au sol tout temps a basse altitude. Commandé a 86 exemplaires, il va dès 1994 commencer à équiper les trois escadrons de la 3éme EC de Nancy. Le 2/3 étant le dernier escadron à recevoir l'avion en juin 1996. L'appareil a subi de nombreux rétrofits et continue sa modernisation en ce moment.
Il sera le dernier Mirage 2000 envol jusqu'au delà de 2030.
Les Couteau Delta Tactical Display ont largement contribué au rayonnement du Mirage 2000D en 2017 et 2018 lors de meetings aériens en France et en Europe.
Il s'agit d'une version biplace air-sol d'assaut conventionnel tout temps spécifique à la France. Cette version est dérivée du Mirage 2000N et destinée à l'assaut conventionnel. Elle est demandée à la fin des années 1980, à la suite des retards du programme du Dassault Rafale, et initialement désignée Mirage 2000N' (à lire : "Mirage 2000N prime").
Ses missions principales sont l’attaque air sol et l’assaut conventionnel en tout temps et en tout lieu grâce à son système de suivi de terrain.
L’aéronef couvre également un large spectre de missions : du bombardement conventionnel aux frappes de profondeur en passant par le renseignement électromagnétique et l’appui aérien rapproché (Close air support (CAS))
Il a été déployé sur de nombreux théâtres d’opérations tels que le Kosovo, l’Afghanistan, la Libye, le Mali et la Jordanie. L'Armée de l'Air dispose de 68 Mirage 2000-D au sein de sa flotte.
Les appareils sont stationnés sur la Base Aérienne 133 de Nancy-Ochey (Escadron de Chasse 1/3 Navarre, Escadron de Chasse 2/3 Champagne et Escadron de Chasse 3/3 Ardennes, Escadron de Transformation Mirage 2000D 4/3 Argonne, tous rattachés à la 3e Escadre de Chasse) et sur la Base Aérienne 118 de Mont-de-Marsan dans l’Escadron de Chasse et d’Expérimentation 1/30 Côte d’Argent.
D’ici 2025, la flotte aéronautique n’en comptera plus que 55.
78 exemplaires en service au , 71 au :
Mirage 2000D VI : dernière version du Mirage 2000D en cours de développement (2009) chez Dassault Aviation pour intégrer la liaison 16, comme pour le Mirage 2000-5F.
Ce chasseur-bombardier est doté de capacités de pénétration tout temps (ses systèmes d'armes et de navigation lui permettent de voler quelles que soient les conditions climatiques et de visibilité), ainsi que d'une grande précision de navigation, qui en font le fer de lance des avions d'attaque au sol. Il est capable de mettre en œuvre toute la panoplie des armements air-sol en service dans l'Armée de l'Air, de la bombe classique au missile de croisière en passant par tout l'éventail des armements à guidage laser, grâce à sa nacelle de désignation (PDLCT-S). Depuis 1999, il participe à la plupart des engagements français sur les théâtres d'opérations, dont les opérations de sécurisation de l'Afghanistan au profit des forces déployées sur le terrain. Il est capable d'emporter et d'utiliser par tous les temps tous les types d'armements conventionnels en service dans l'Armée de l'Air française : Mk 82, GBU-12, GBU-16, GBU-22, GBU-49 et GBU-24A/B, ainsi que les nouveaux missiles SCALP-EG et Apache. L'Armée de l'Air a récemment demandé que l'on conçoive des roquettes à guidage laser pour ce chasseur. La nouvelle configuration de l'armement de ce chasseur pourrait être deux missiles Mica, 6 GBU-12 ou AASM, ainsi qu'une vingtaine de roquettes.
Depuis , il est équipé de la Liaison 16. Tout comme le Mirage 2000N, il est équipé d'un radar Antilope V auquel s'ajoute un système d'autoprotection perfectionné. Le prototype du 2000D fait son premier vol le et la version est mise en service en 1993. À la suite du retrait des Mirage F1 de l'Armée de l'Air, le Mirage 2000D a été choisi pour embarquer la nacelle de reconnaissance tactique ASTAC (Analyseur de Signaux TACtiques) développée par Thales.
Fin 2015, le comité ministériel d'investissement (CMI) du ministère de la Défense décide de procéder à la rénovation de mi-vie d'une partie de la flotte des Mirage 2000D. La direction générale de l'armement (DGA) notifie à Dassault Aviation et au missilier MBDA le marché pour rénover 55 appareils sur les 71 que compte l'Armée de l'Air. Cette rénovation équipe a partir de 2020 le Mirage 2000D d'une nacelle canon DEFA 30 mm nommé CC422, dont l'absence jusqu'ici était le défaut principal de cet avion, et qui est pourtant très utile lors de conflits asymétriques (cela obligeait fréquemment les Mirage 2000D à voler en patrouille mixte avec des Mirage F1 ou Mirage 2000C, qui eux étaient dotés d'un tel canon). Pour l'auto-protection, les Mirage 2000D rénovés sont équipés de missiles air-air Mica, qui succèdent aux missiles Magic 2. Le système d'arme est modernisé, pour mettre en place une architecture ouverte acceptant de nouveaux systèmes d'armes.
Mis en service en 1993, une opération de rénovation à mi-vie de 55 Mirage 2000 D a ainsi été fixée par la loi de programmation militaire 2019-2025.
Le premier Mirage 2000D rénové est remis le 7 janvier 2021 au Centre d’expertise aérienne militaire qui doit le tester. L’ambition est de pouvoir le déployer en 2022, après une période d’appropriation au sein des unités de la 3e Escadre de Chasse.
Cette rénovation des Mirage 2000D doit leur permettre de rester en service jusqu'en 2030.
France
71 exemplaires en 2015
55 exemplaires en cours de rénovation,
modifications qui vont lui être apportées (avionique, pod canon, missiles Mica, amélioration du système d'armes)
Arrivée du premier exemplaire rénové le 11 janvier 2021
sur la Base Aérienne 118 de Mont-de-Marsan
Version spécialisée dans la frappe nucléaire en service depuis 1988, emportant le missile ASMP-A. La défense primordiale de l'appareil est assurée par le brouilleur électronique Caméléon, des leurres électromagnétiques et infrarouges Spirale, ainsi qu'un système d'alerte radar Serval, puis fin 1995, ils sont également doté en urgence d'un détecteur de départ missile infrarouge Matra. Appareils stationnés à l'origine sur la Base Aérienne 116 Luxeuil-Saint-Sauveur, jusqu'en 2010, et sur la Base Aérienne 125 d'Istres-Le Tubé :
Leur retrait commença le .
Le , les derniers Mirage 2000N, ont décollé de la base d’Istres pour rejoindre l’Élément air rattaché 279 de Châteaudun. Étant donné leur mission nucléaire, ces avions ne pourront pas être revendus et ils seront déconstruits, leurs pièces détachées étant réutilisés pour les autres Mirage 2000.
Trois sont remis au DGA Essais en vol.
Informations ici